Ateliers d’écriture de Matthieu Giroux
Lisez ce que vous aimez !

Voici les textes des ateliers auxquels j’ai participé.

Le site web est en licence libre Creative Common by SA. Si vous reprenez ces textes, vous devez citer l’auteur, Matthieu Giroux, en respectant l’origine de la licence, c’est à dire en redistribuant en licence libre.

Les poèmes sont sur http://matthieu.giroux.free.fr/ et vous pouvez trouver un livre de nouvelles chez thebookedition.com.

Sources de mes sites web :
https://archive.org/download/SauveLiberlog/economiesgbases.tar.7z
https://archive.org/download/SauveLiberlog/GLOBE.7z

Les images viennent de Wikimedia Commons.

Mai 2007
Ma sœur
Licence Creative Common by SA
Article mis en ligne le 8 décembre 2017

par Matthieu Giroux

Elle est terrible ma sœur elle ne comprend rien à l’informatique. Je dirais même qu’elle s’en moque. Entre nous j’aime la bassiner avec la programmation parce qu’elle n’a pas encore choisi son métier. Vous me direz que c’est un fantasme de garçon que de voir une fille entre chiens et loups. Elle se trouve face au monde elle la fille de la nuit. J’imagine que plus tard un homme lui dira :

  • Fais ce que je dis pas ce que je fais !

Moi je ne suis le fils de personne quand je parle programmation. J’apprends à tout le monde enfin je crois. J’échange des données et je partage mes informations. C’est cela faire face au monde et le maîtriser.
Ma sœur regarde la télévision et pense comme cette boite à images, c’est à dire rien. Elle ne fait que répéter éperdument les films interdits aux moins de treize ans. Moi je suis déjà quelqu’un qui pense et qui est donc. Elle va discuter de la dernière Lova MOOR, des ses fleurs d’amour et d’amitié.

Si la télévision ne parle plus d’amour mais de guerre elle me criera dessus en me disant :

  • Il ne faut pas te ressembler !
  • Je parle réalité et j’exprime les lignes de code de ce monde. Elle elle n’entend que les lignes de code donc elle se perd.

Nous vivons donc dans une société de l’apparat avec des copies de ma sœur nous disant qu’il faudra parler d’amour un jour. Seulement parle-t-elle d’amour ou nous dicte-t-elle le journal de treize heures ? La bagarre continuera éternellement parce qu’elle est l’aînée. Un jour ce sera la loi du silence et un autre la musique que j’aime. Elle se croit la fille à qui je pense alors que je la crois la fille de l’été dernier. Elle se croit l’ange aux yeux de laser alors que je suis un jeune homme tel l’idole des jeunes.

C’est simple pour connaître ma sœur il faudra connaître le marketing en expliquant l’hymne à l’amour, et ce en temps de paix.

Ma sœur je vous la prête jusqu’à minuit et après venez me voir pour savoir où vous allez. L’aventure c’est l’aventure mais ce n’est pas la poupée qui fait non.

J’aimerais bien qu’elle pense vraiment à la paix au lieu de jeter la première pierre dès qu’elle ne comprend pas.

La seule fille que j’aime c’est celle qui a l’avis de sa pensée. Ce sera la seule vraie musique contre la solitude. On n’ira pas chercher la terre promise mais ce que l’on veut graver dans notre vie.

L’instinct est ma première moitié, L’envie étant ma seconde. Je pense que nous avons perdu notre instinct avec la civilisation. Il s’est transformé en créativité pour certains et en vide pour d’autres.

Tu peux chercher. Tu peux partir ailleurs mais si tu pars trouve moi les mots sur les soupçons que tu avais. Un jour ou l’autre ces soupçons auront fait de moi un homme libre. Seulement un jour viendra où je les saurai alors je saurai ce qu’est une nuit sans toi. Trouve moi les mots si c’était à refaire.

T’aimer follement ne résoudra rien mais te savoir près de moi est bien plus fort. Souvenirs, souvenirs, si vous étiez quelqu’un nous serions amis pour la vie. Mais une nuit sans toi deviendra « Viens danser le twist ». Vivre pour le meilleur ça marche toujours si on se suit sans s’effacer. On peut chanter « Tout au bout de nos peines » mais il ne faudra pas s’étonner d’en avoir encore.

Je suis un homme libre et je le resterai car mon avis sera forcément écouté. Celui qui change évoluera dans cette société de la connaissance où l’on aime désinformer. Je ne pense pas devenir un spécialiste de la désinformation tel un journaliste de la télévision. Je ne joue pas à ce jeu là car je n’aime pas les remises de peine.

Je ne dois rien à personne. Mes yeux deviennent fous devant le poste donc je ne regarde pas. D’ailleurs je sais que si le masque tombe ce qui arrive toujours pour moi on ne parle plus promesses mais projet. On ne parle plus réactions mais agir. On ne dit plus « pardon » mais « Qu’en pensez-vous ? ». On ne dit plus « noir c’est noir » mais « Voilà ce qui arrivera »

Notre histoire ne doit pas finir c’est ce que je pense. Le temps durera toujours, notre civilisation sûrement pas. On a tous besoin d’amour alors pourquoi vouloir la guerre ? Moi je pense que la guerre ne se décide pas. Seulement c’est un aboutissement de promesses. Un Noël interdit et s’en est un nouveau qui commence : Celui du réalisme.

On sait que les promesses sont créées pour ne pas être tenues. Personne d’autre ne dira le contraire. Alors à quoi bon répéter l’histoire ? Cela voudrait dire qu’on ne la connaît pas. Quand un homme perd ses rêves il croit qu’il perd tout alors autant en avoir autour de soi.

Vivons libres et indépendants de la morale Voilà ma directive du jour ! Soyons francs et restons le pour mieux se comprendre. Voilà ce que je pense quand je parle avec ma sœur. Après la sérénité prendra le dessus.


Dans la même rubrique