Nous cherchons tous à être aiguillé. Par défaut nous prenons ce qu’il y a de connu. Dommage car nous restons aigri avec le si peu de nouveautés. Pourtant l’urgence de tout faire tout de suite nous pousse à faire le strict minimum. Dommage car ceux qui cherchent sont ceux qui font le monde.
Pour ma part j’étais dans l’écoute. Découvrir ce qu’on faisait avec la communication me dégoûtait. Mais je me suis aperçu que ces deux mondes antagonistes se parlaient de moins en moins. A quoi bon réfléchir pour les autres s’ils ne nous comprennent pas ? Je savais pourtant que parler ne servait à rien quand il n’y avait rien derrière. Je savais que lorsqu’on parlait on ne pouvait plus réfléchir. Seulement connaître les autres se fait forcément en leur parlant.
Il faut donc que ceux qui sont à l’écoute aillent vers ceux qui connaissent l’humain. Tant pis si cela crée de mauvaises aventures. Ensuite on saura les éviter. Il faut aussi que ceux qui comprennent l’humain se subjuguent à comprendre les petits savants. Ils les aideraient forcément.
A l’heure où chacun se fait du mal à fustiger ou énerver son voisin pour des raisons souvent stupides, il faut savoir que discuter avec courtoisie avant créera beaucoup moins de regrets. La courtoisie ce ne sont pas que des manières. C’est mettre en valeur l’inconnu. En tout les cas on avancerait plus facilement avec plus d’amis qu’avec son propre monde aigri et amorphe.
Les hésitations deviendront du courage. Les connaissances parleront de nous en bien. On sera soutenu par ses voisins. Au final on ne verra le mal dans l’humain que pour éviter ce qui se comprendra facilement. Notre temps servira par contre à comprendre d’autres atouts.